
La pluie, la gadoue, un temps pas très chaud, une gamelle
pas très remplie…
Les nuits sous la tente, la queue dans les douches ; la
chapelle bondée, et les jambes en tailleur qui font mal…
Et pourtant, ah, qu’on était bien !
On ne vient pas pour le confort, à Taizé. Mieux, on apprend
même à s’en passer. Simplement parce que c’est beau, pour ces ados, d’être
ensemble, de prier.

La beauté des chants, des célébrations qui leur plaisent et
pendant lesquelles ils ne voient pas le temps passer, les temps de silence à
deux mille, improbables et magnifiques, et la gentillesse des participants qui
viennent y mettre le meilleur d’eux-mêmes ; sans compter l’atmosphère
festive d’Oyak, bien sûr.
Et pour les trois accompagnateurs, il y avait du bonheur à les
accompagner à Taizé : il y a, en soi-même, une joie immense à
être témoin et invitant à la rencontre avec
Jésus-Christ. Il y avait aussi de la joie de voir cette jeunesse, dans
toute sa fraicheur, vivre et trouver à Taizé un lieu qui leur plait parce qu’il
respecte et se réjouit de leur liberté.
Merci, Seigneur, pour ce fruit de tes mains…