L'actu pastorale du 58
L'actualité pastorale de l'enseignement catholique de la Nièvre
jeudi 31 mars 2016
vendredi 9 octobre 2015
lundi 6 avril 2015
Pâques : la Résurrection de Jésus
Pâques : la
Résurrection de Jésus
« Le Christ est vraiment ressuscité, alléluia. A lui gloire et
puissance pour les siècles des siècles. Amen. »
Pendant quarante jours, nous
avons traversé avec Jésus le désert et l’avons accompagné dans sa Passion et sa
Mort. Le voilà aujourd’hui ressuscité et vivant comme il nous l’a dit.
La veillée pascale nous a
introduits dans ce grand mystère de notre foi que nous avons célébré dans la
joie et l’allégresse avec l’église universelle.
Les femmes qui se sont rendues au
tombeau de grand matin le premier jour de la semaine furent surprises de voir
que le tombeau était vide. C’est un ange qui leur apparaît et leur dit : « Vous cherchez Jésus de Nazareth, le
Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. » (Marc
16,6) Quand Marie Madeleine annonce la nouvelle à Simon-Pierre et Jean, ils se rendirent sur
les lieux pour constater ce qui s’était passé. Saint Jean note que, pour sa
part, « Il vit, et il crut. » (Jean 20,8)
La résurrection de Jésus est
quelque chose qui dépasse l’entendement humain. Il n’est pas d’homme de
science, de savant ou autres qui peuvent donner une explication rationnelle à
un tel fait. Il nous faut ouvrir les
yeux de la foi pour admettre que le Fils de Dieu est bel et bien ressuscité.
La mort de Jésus n’est pas le salaire du péché comme c’est le cas pour nous. Puisqu’il
est le Fils de Dieu, Jésus n’a pas connu le péché. Il s’est fait l’un de nous
en prenant notre condition d’homme en toutes choses à l’exception du péché pour
nous sauver. Dans la profession de foi
de Nicée-Constantinople, nous disons : « il est Dieu né de Dieu (…)
Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel (…) Crucifié
pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa Passion et fut mis au tombeau. Il
ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures (…) »
« Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les
réalités d’en haut (…) Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la
terre. » (Colossiens 3,1-2) La
résurrection de Jésus nous invite à tendre vers les réalités célestes.
Pendant que nous sommes sur la terre, beaucoup de choses nous attirent et nous
détournent du chemin du salut que Jésus nous a ouvert. Veillons à rester
fidèles au don de la vie de Dieu que plusieurs d’entre nous ont reçu (par le
baptême) lors de la veillée pascale. Que nous puissions resplendir de la
lumière du Christ à jamais vivant.
Abbé Alphonse Katime FAYE
Prêtre référent du CSND
lundi 30 mars 2015
Semaine Sainte
Semaine Sainte
L’entrée dans la Semaine Sainte
se fait avec le Dimanche des Rameaux et de la Passion. « Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa
rencontre (de Jésus). Ils criaient : «Hosanna ! Béni soit celui qui
vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! »
(Jean 12, 13).
Ce même dimanche nous avons
célébré la trentième Journée Mondiale de
la Jeunesse. Le Pape François, à cette occasion, nous a invité à méditer
autour du thème : « Heureux
les cœurs purs, car ils verront Dieu. » (Matthieu 5,8) Il invite les
jeunes à se tourner vers le Christ. Car c’est en Lui que se trouve le
plein accomplissement de leurs rêves de bonté et de bonheur. C’est Lui qui
suscite en eux le désir de faire de leur vie quelque chose de grand. Le Seigneur
se laisse rencontrer dans sa Parole, dans la prière et les Sacrements
(L’Eucharistie et la Réconciliation).
Le Triduum Pascal : ce sont les trois jours (le Jeudi Saint,
le Vendredi Saint et le Dimanche de Pâques) au cours desquels nous commémorons
respectivement le dernier repas de Jésus avec ses disciples avant sa Mort, sa
Passion et sa Mort, enfin sa Résurrection glorieuse.
Le Jeudi Saint, nous célébrons le Jour où Jésus institua l’Eucharistie.
En effet, il «prit du pain, puis ayant
rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est
pour vous. Faîtes cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même
avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en
mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faîtes cela en mémoire de moi. »
(1Corinthiens11, 24-25)
Le Vendredi Saint, nous célébrons la Passion au cours de
laquelle, Jésus va être arrêté, jugé puis condamné à mourir sur une croix.
Cette Heure est décisive pour les chrétiens. En effet « Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis inclinant
la tête, il remit l’esprit.» (Jean 19, 30)
Veillons dans la foi et
l’espérance, unis à notre Sauveur et Dieu le Christ Jésus qui, dans sa Passion,
a porté sur Lui nos péchés, nos douleurs, nos maladies, nos soucis et toutes
nos épreuves.
En attendant que resplendisse la
lumière de la Résurrection au matin de
Pâques.
Abbé Alphonse Katime
FAYE
Prêtre référent du CSND
lundi 23 mars 2015
Cinquième semaine de Carême
Cinquième semaine de
Carême
Quelques grecs parmi ceux qui
étaient monté à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque
abordèrent Philippe et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » (Jean 12, 21) Cette
demande exprime un profond désir de
rencontrer Jésus et de le connaître. Est-ce le cas pour nous aujourd’hui.
Il me semble bien que plusieurs d’entre nous ont cette curiosité, mieux un
besoin sincère de découvrir des réalités surnaturelles qu’ils ne peuvent pas
toujours nommer.
Pour les croyants, l’idée du
surnaturel fait forcément allusion à Dieu. Dans tous les cas, la
demande de ces grecs qui ont voulu voir personnellement Jésus révèle une envie
de le voir personnellement. Ces hommes avaient sans doute entendu parler de lui
et voulaient en savoir plus.
Le Christ semble prendre
en compte la demande qui lui a été faite et même va au-delà. En effet il lève
un coin du voile sur sa personne en annonçant sa Passion. Il
déclare : « L’heure est
venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen je vous le
dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ;
mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12, 23-24) Ces
paroles ont dû surprendre plus d’un. Car plusieurs avaient mis leur espoir en
Lui.
En nous révélant sa Passion, Jésus nous invite à entrer dans le mystère
de sa personne qui intègre la croix, c’est-à-dire la souffrance et la mort.
Mais il finira par la résurrection glorieuse. Ceci nous rappelle que le chrétien n’est pas exempté de souffrance.
Au contraire, comme le dit Saint Paul, il doit communier aux souffrances du
Christ afin d’avoir part à sa résurrection.
Nos souffrances doivent nous faire penser à celles du Christ. Grâce
à la foi et l’espérance, nous pourrons les surmonter. Nous ne sommes pas sauvés
de manière magique mais par la mort et la résurrection du Christ. Le Salut nous
est donné gratuitement. Quand bien même, il nous faut l’accueillir dans et par
toute notre vie. Le grain de blé tombé en terre nous fait penser à nos frères
chrétiens qui subissent le martyre. Par ce témoignage de foi et d’amour pour le
Christ, ils rendent féconds nos efforts.
Abbé Alphonse Katime
FAYE
Prêtre référent pour le
CSND
lundi 16 mars 2015
Quatrième semaine de Carême
Quatrième semaine de
Carême
« …Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie
éternelle. » (Jean 3, 13) Il nous a créés à son image et à sa
ressemblance, c’est-à-dire dans l’amour. Ainsi «… à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions
des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le
Christ. » (Ephésiens 2, 4-5)
Le serpent élevé par Moïse dans
le désert préfigure le Christ élevé sur
la croix pour le salut de l’humanité. Ce signe est à plus d’un titre
important pour les chrétiens. Il est caractéristique de notre appartenance au
Christ et du salut qu’il nous a obtenus. En avons-nous conscience ? Quand
on voit une croix quelque part, on pense qu’il y a des chrétiens là-bas.
Aujourd’hui, il y a malheureusement des chrétiens qui ont peur de s’identifier
par ce signe. Soyons fiers de la croix
qui nous montre combien Dieu nous aime.
« Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la
lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait
la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été
accomplies en union avec Dieu. » (Jean 3, 20-21) Nous savons tous
combien la lumière est importante dans notre vie. Devenus enfants de lumière au
jour de notre baptême, nous sommes des porteurs de cette lumière, c’est-à-dire
des témoins de l’amour de Dieu pour le monde.
Portons la lumière de la foi et de l’espérance là où règnent la
peur, l’angoisse, l’indifférence, l’égoïsme, l’amour propre. L’Eglise nous
invite, en ce temps de Carême, à l’aide de la prière, du jeûne et du partage, à
maîtriser nos sens afin d’avoir le cœur libre pour nous donner généreusement à
Dieu et aux autres.
Abbé Alphonse Katime FAYE
Prêtre référent du CSND
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