lundi 6 avril 2015

Pâques : la Résurrection de Jésus

Pâques : la Résurrection de Jésus

« Le Christ est vraiment ressuscité, alléluia. A lui gloire et puissance pour les siècles des siècles. Amen. »
Pendant quarante jours, nous avons traversé avec Jésus le désert et l’avons accompagné dans sa Passion et sa Mort. Le voilà aujourd’hui ressuscité et vivant comme il nous l’a dit.
La veillée pascale nous a introduits dans ce grand mystère de notre foi que nous avons célébré dans la joie et l’allégresse avec l’église universelle.
Les femmes qui se sont rendues au tombeau de grand matin le premier jour de la semaine furent surprises de voir que le tombeau était vide. C’est un ange qui leur apparaît et leur dit : « Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. » (Marc 16,6) Quand Marie Madeleine annonce la nouvelle à  Simon-Pierre et Jean, ils se rendirent sur les lieux pour constater ce qui s’était passé. Saint Jean note que, pour sa part, « Il vit, et il crut. » (Jean 20,8)
La résurrection de Jésus est quelque chose qui dépasse l’entendement humain. Il n’est pas d’homme de science, de savant ou autres qui peuvent donner une explication rationnelle à un tel fait. Il nous faut ouvrir les yeux de la foi pour admettre que le Fils de Dieu est bel et bien ressuscité. La mort de Jésus n’est pas le salaire du péché comme c’est le cas pour nous. Puisqu’il est le Fils de Dieu, Jésus n’a pas connu le péché. Il s’est fait l’un de nous en prenant notre condition d’homme en toutes choses à l’exception du péché pour nous sauver. Dans la profession de foi de Nicée-Constantinople, nous disons : « il est Dieu né de Dieu (…) Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel (…) Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa Passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures (…) »
« Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut (…) Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. » (Colossiens 3,1-2) La résurrection de Jésus nous invite à tendre vers les réalités célestes. Pendant que nous sommes sur la terre, beaucoup de choses nous attirent et nous détournent du chemin du salut que Jésus nous a ouvert. Veillons à rester fidèles au don de la vie de Dieu que plusieurs d’entre nous ont reçu (par le baptême) lors de la veillée pascale. Que nous puissions resplendir de la lumière du Christ à jamais vivant.

Abbé Alphonse Katime FAYE

Prêtre référent du CSND

lundi 30 mars 2015

Semaine Sainte

Semaine Sainte

L’entrée dans la Semaine Sainte se fait avec le Dimanche des Rameaux et de la Passion. « Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre (de Jésus). Ils criaient : «Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! » (Jean 12, 13).
Ce même dimanche nous avons célébré la trentième Journée Mondiale de la Jeunesse. Le Pape François, à cette occasion, nous a invité à méditer autour du thème : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. » (Matthieu 5,8) Il invite les jeunes à se tourner vers le Christ. Car c’est en Lui que se trouve le plein accomplissement de leurs rêves de bonté et de bonheur. C’est Lui qui suscite en eux le désir de faire de leur vie quelque chose de grand. Le Seigneur se laisse rencontrer dans sa Parole, dans la prière et les Sacrements (L’Eucharistie et la Réconciliation).
Le Triduum Pascal : ce sont les trois jours (le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et le Dimanche de Pâques) au cours desquels nous commémorons respectivement le dernier repas de Jésus avec ses disciples avant sa Mort, sa Passion et sa Mort, enfin sa Résurrection glorieuse.
Le Jeudi Saint, nous célébrons le Jour où Jésus institua l’Eucharistie. En effet, il «prit du pain, puis ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faîtes cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faîtes cela en mémoire de moi. » (1Corinthiens11, 24-25)
Le Vendredi Saint, nous célébrons la Passion au cours de laquelle, Jésus va être arrêté, jugé puis condamné à mourir sur une croix. Cette Heure est décisive pour les chrétiens. En effet « Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis inclinant la tête, il remit l’esprit.» (Jean 19, 30)
Veillons dans la foi et l’espérance, unis à notre Sauveur et Dieu le Christ Jésus qui, dans sa Passion, a porté sur Lui nos péchés, nos douleurs, nos maladies, nos soucis et toutes nos épreuves.
En attendant que resplendisse la lumière de la Résurrection au matin de Pâques.

Abbé Alphonse Katime FAYE

Prêtre référent du CSND

lundi 23 mars 2015

Cinquième semaine de Carême

Cinquième semaine de Carême

Quelques grecs parmi ceux qui étaient monté à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque abordèrent Philippe et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » (Jean 12, 21) Cette demande exprime un profond désir de rencontrer Jésus et de le connaître. Est-ce le cas pour nous aujourd’hui. Il me semble bien que plusieurs d’entre nous ont cette curiosité, mieux un besoin sincère de découvrir des réalités surnaturelles qu’ils ne peuvent pas toujours nommer.
Pour les croyants, l’idée du surnaturel fait forcément allusion à Dieu. Dans tous les cas, la demande de ces grecs qui ont voulu voir personnellement Jésus révèle une envie de le voir personnellement. Ces hommes avaient sans doute entendu parler de lui et voulaient en savoir plus.
Le Christ semble prendre en compte la demande qui lui a été faite et même va au-delà. En effet il lève un coin du voile sur sa personne en annonçant sa Passion. Il déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12, 23-24) Ces paroles ont dû surprendre plus d’un. Car plusieurs avaient mis leur espoir en Lui.
En nous révélant sa Passion, Jésus nous invite à entrer dans le mystère de sa personne qui intègre la croix, c’est-à-dire la souffrance et la mort. Mais il finira par la résurrection glorieuse. Ceci nous rappelle que le chrétien n’est pas exempté de souffrance. Au contraire, comme le dit Saint Paul, il doit communier aux souffrances du Christ afin d’avoir part à sa résurrection.
Nos souffrances doivent nous faire penser à celles du Christ. Grâce à la foi et l’espérance, nous pourrons les surmonter. Nous ne sommes pas sauvés de manière magique mais par la mort et la résurrection du Christ. Le Salut nous est donné gratuitement. Quand bien même, il nous faut l’accueillir dans et par toute notre vie. Le grain de blé tombé en terre nous fait penser à nos frères chrétiens qui subissent le martyre. Par ce témoignage de foi et d’amour pour le Christ, ils rendent féconds nos efforts.

Abbé Alphonse Katime FAYE

Prêtre référent pour le CSND  

lundi 16 mars 2015

Quatrième semaine de Carême

Quatrième semaine de Carême
« …Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jean 3, 13) Il nous a créés à son image et à sa ressemblance, c’est-à-dire dans l’amour. Ainsi «… à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ. » (Ephésiens 2, 4-5)
Le serpent élevé par Moïse dans le désert préfigure le Christ élevé sur la croix pour le salut de l’humanité. Ce signe est à plus d’un titre important pour les chrétiens. Il est caractéristique de notre appartenance au Christ et du salut qu’il nous a obtenus. En avons-nous conscience ? Quand on voit une croix quelque part, on pense qu’il y a des chrétiens là-bas. Aujourd’hui, il y a malheureusement des chrétiens qui ont peur de s’identifier par ce signe. Soyons fiers de la croix qui nous montre combien Dieu nous aime.
« Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » (Jean 3, 20-21) Nous savons tous combien la lumière est importante dans notre vie. Devenus enfants de lumière au jour de notre baptême, nous sommes des porteurs de cette lumière, c’est-à-dire des témoins de l’amour de Dieu pour le monde.
Portons la lumière de la foi et de l’espérance là où règnent la peur, l’angoisse, l’indifférence, l’égoïsme, l’amour propre. L’Eglise nous invite, en ce temps de Carême, à l’aide de la prière, du jeûne et du partage, à maîtriser nos sens afin d’avoir le cœur libre pour nous donner généreusement à Dieu et aux autres.

Abbé Alphonse Katime FAYE

Prêtre référent du CSND